Motivation - La théorie VIE de Vroom

mardi 30 juin 2009
par  Alain
popularité : 23%

La théorie des attentes ou théorie VIE (Valence-Instrumentalité- Expectation)

La théorie de Vroom , contrairement à Maslow ou Herzberg, ne se focalise pas sur les besoins, mais relie la motivation d’un individu à ses attentes et les chances qu’il possède de les atteindre.

La motivation est vue comme une force déterminée par trois facteurs qui se
combineraient de façon multiplicative
- l’expectation
- l’instrumentalité
- la valence

motivation = V x I x E

l’expectation

C’est la réponse à la question "Suis-je capable de ?", "Quelles sont mes chances de réussite"
La motivation dépend de la confiance qu’a l’individu dans ses capacités à atteindre l’objectif.

l’instrumentalité

C’est la réponse à la question "que vais-je obtenir par ma performance ? "
La motivation dépend du niveau de récompense obtenue par l’effort.

la valence

C’est la réponse à la question "quelle valeur accorder aux avantages obtenus ? "
La motivation dépend de la valeur attribuée à la récompense par ’lindividu.

Mise en pratique

Une personne se retrouve sur un poste de responsable d’un projet

Expectation

La personne ne se sent pas capable d’assumer la gestion de ce projet (projet trop complexe, équipe difficile...) : expectation = 0
Motivation faible pour accepter l’offre ("je n’y arriverais pas").

Instrumentalité

Le poste est temporaire et ne permettra pas d’évoluer vers un statut de chef de projet officiel : instrumentalité = 0
Motivation faible pour accepter l’offre ("je n’y gagnerais rien").

Valence

Le poste est un moyen d’évoluer vers un statut de chef de projet officiel, mais la personne souhaite évoluer vers un poste d’expert technique : valence = 0
Motivation faible pour accepter l’offre ("cela ne m’intéresse pas").

Par contre, la personne se sent capable de gérer le projet, perçoit l’opportunité d’obtenir une évolution de statut, et recherche cette évolution de statut => motivation forte


En complément

LIRHE - La motivation au travail
La motivation au travail - Concept et th
La motivation au travail, article du CNRS CNRS / LIRHE

Commentaires

mardi 7 août 2018 à 15h03

mardi 25 mars 2014 à 16h29 - par Gerald
Merci alain pour cette définition très claire du modèle VIE,

En complément je te propose l’implication vue par Thévenet :

« Le salarié repose son implication au travail sur son attachement et sur son degré d’adhésion à cinq environnements qui lui sont directs :
adhésion à son environnement professionnel (rôle des facteurs d’ambiance comme les relations au travail, par exemple).
adhésion au produit et à l’activité de l’entreprise
adhésion à son métier (expression d’une fierté, d’un sentiment d’appartenance)
adhésion à la valeur travail (sa place et valeur dans sa vie)
adhésion à l’organisation, elle même (ses valeurs, sa culture,…) »

Peux-tu me donner la source de cette définition STP ? Merci.

mercredi 11 avril 2018 à 17h07

Bonjour,

Je pense qu’il ne faut pas confondre motivation et implication, comme vous avez vous même fait la différence en écrivant implication et non motivation.

Cordialement

Logo de Gerald
mardi 25 mars 2014 à 16h29 - par  Gerald

Merci alain pour cette définition très claire du modèle VIE,

En complément je te propose l’implication vue par Thévenet :

« Le salarié repose son implication au travail sur son attachement et sur son degré d’adhésion à cinq environnements qui lui sont directs :
adhésion à son environnement professionnel (rôle des facteurs d’ambiance comme les relations au travail, par exemple).
adhésion au produit et à l’activité de l’entreprise
adhésion à son métier (expression d’une fierté, d’un sentiment d’appartenance)
adhésion à la valeur travail (sa place et valeur dans sa vie)
adhésion à l’organisation, elle même (ses valeurs, sa culture,…) »